Un repas et un petit café à Dalat
Dalat est une ville très agréable. Elle fait un peu station balnéaire de montagne. On pourrait la comparer à Annecy avec son lac et ses montagnes. Seul petit inconvénient, il fait un peu froid dès la tombée de la nuit.
Ici, il n'est plus question de production de riz. Dalat est connu au Vietnam pour être un région de fruits, de légumes, de fleurs mais aussi de café.
Nous avons passé un séjour que nous avons tous apprécié même avec 13°.
Il y beaucoup de choses à faire, et à voir ici.
Nous avons eu l'occasion d'aller à la cascade de l'éléphant, de voir des plantations de fleurs, des exploitations de café et une usine de torréfaction, de gouter des grillons dans un élevage, de visiter deux temples, dont un après avoir pris un téléphérique au dessus de la forêt de pins. Nous avons aussi pu voir la "Crazy House" : une maison à l'architecture "folle" qui ne cesse de s'agrandir.
Mais, j'avais envie de m'arrêter sur deux sujets qui nous ont marqués
Sortis un soir pour trouver où manger, il faisait froid et la pluie commençait à redoubler. Nous nous arrêtons nous abriter un moment. Derrière nous des gens s'installaient pour faire le repas du Têt (équivalant Noël chez nous mais avec famille et amis). C'est alors qu'ils nous invitent à nous asseoir pour partager leur repas. Au menu, soupe de légumes et canard, boeuf grillé et marinés avec pain et enfin charcuterie qui ressemblait à de la tête roulée. Sans oublier de trinquer ! A la bière bien sûr et surtout près d'une vingtaine de fois dans le repas. Ils étaient vraiment tous sympas. C'est d'ailleurs pour cela que nous voyageons : rencontrer et partager.
Le 2ème est lors de notre visite de l'atelier de torréfaction, nous avons été surpris de la présence d'animaux en cage. A l'intérieur, une espèce de civette. Cette petite bestiole raffole des cerises de café. Elles sont donc nourries une fois par jour le matin. Puis elles dorment toute la journée. Vous me direz, pourquoi les nourrir avec les cerises de café ? Et bien parce qu'elles digèrent seulement la coque du fruit. Le reste est rejeté. Leurs excréments sont donc récupérés et lavés pour ensuite torréfier les grains du soit disant meilleur et plus cher café du monde : le "weasel coffee" ou "Kopi Luwak". Pour l'avoir gouté, c'était un café un peu amer mais qui laissait un bon goût.