A cheval et en taxi
Omar et Gladys, nos hôtes, nous accueillent avec le sourire sous le patio de leur maison, qui est en fait notre maison, puisque eux dorment dans une maison en bois non climatisée juste derrière. Pour info, Omar est aussi professeur, mais a lui aussi préféré travailler dans le tourisme.
Nous nous trouvons à Vinales à l'ouest de La Havane dans une région connue et reconnue pour sa production de tabac et de cigares.
Ici, nous trouvons encore des bâtiment colorés, les vieilles américaines et Lada que nous ne pensions trouver qu'à La Havane ; mais aussi un nombre encore plus grand de calèches et autres carrioles tirées par des chevaux et des cavaliers surtout en fin de journée. Nous sommes en pleine campagne.
L'occasion est donc bonne, pour nous, d'organiser une sortie à cheval. Le lendemain, nous sommes prêts à l'heure et attendons notre taxi en compagnie de deux Italiens logeant à la Casa avec nous. Une Lada verte arrive dans la cours... Mais il n'y aura pas d'autre taxi. Nous montons donc à six plus le chauffeur dans la Lada pour nous rendre à a peine deux kms de là.
Nos chevaux nous attendent. Clarisse montera avec moi et Albane avec Marie. Les filles n'ont pas voulu monter seules et vont le regretter rapidement. Nos montures sont petites et les selles aussi. Malgré tout, la balade est très agréable sur les chemins du Parc National de Vinales. Nous nous arrêterons dans une ferme de café, miel et fabrique de rhum. Bien entendu nous gouterons à toutes les spécialités locales. Direction maintenant la Vallée du Silence pour un nouvel arrêt prêt d'un plan d'eau pour nous rafraichir un peu. Ces chevaux obéissent au doigt et à l'oeil, "semi-automatico" comme disent les locaux.
Pour finir notre promenade, nous découvrirons comment se fabriquent les cigares dans la région, avec les 10% de tabac produit que l'état laisse aux locaux. "No comment" de la part notre "guide" sur les 90% que l'état collecte.
J'ai longtemps hésité puisque je n'avais pas fumé depuis 14 ans, mais j'ai quand même gouté un "Roméo et Juliette n°4" local. Allumé et dégusté à la Cubaine avec du miel
Le lendemain direction la plage de Cayo Jutias, en taxi local : une Chevrolet de 1949, avec laquelle nous aurons bien des aventures, puisque nous nous embourberons sur un bas côté, que nous subirons les nids de poules énormes de la route et un orage d'enfer sur le retour avec les gouttières dans toute la voiture.
La plage de sable blanc était belle, mais nous étions samedi et tous les locaux étaient aussi au bord de l'eau. Nous avons tout de même trouvé un coin tranquille pour se détendre et se baigner un peu à l'écart.
Malheureusement nous partirons un peu avant l'heure prévue à cause de l'arrivée de l'orage.
Une plage à Cuba ça se mérite...